Imaginez-vous au début du 16ème siècle à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. À l’époque, les pécheurs équipés de leurs cordées munis d’hameçons ramenaient la sardine pour nourrir le village. En plus de quatre siècles, les techniques de pêche ont bien évolué. Depuis les années 80, c’est la pêche au chalut pélagique qui est mise en œuvre.
La pêche au chalut pélagique, nous permet chaque année d’avoir en moyenne 3000 tonnes de sardines pêchées à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Pour La Perle des Dieux, nous utilisons les sardines pêchées uniquement pendant la période la plus chaude pour sélectionner des sardines à la chair fondante (grâce à un taux de matières grasses élevée), c’est-à-dire d'août à octobre.
Nous sommes partis à la découverte de cette pêche et de ces marins, qui nous permettent d’avoir dans nos assiettes des produits d’exception.
À Saint-Gilles-Croix-de-Vie, la pêche au chalut pélagique est réalisée par paire de bateaux. Le navire qui dirige la manœuvre est appelé le "bœuf" (il détient le filet à son bord) et l'autre navire est appelé le "veau".
Nous avons eu la chance de passer une journée à bord du Galérien, avec Nicolas Rivallin et son équipage. Le Galérien pêche en duo avec Le Harissa. Les conditions météo étaient idéales, ce n’est pas toujours le cas…
Le chalut pélagique est un filet tracté qui évolue en pleine eau, entre la surface et le fond sans être en contact avec celui-ci, préservant ainsi les fonds marins.
Nous remercions tout l’équipage du Galérien et du Harissa, et plus particulièrement Nicolas Rivallin et Mickael Groisard, ainsi que tous les membres de son équipe, Gérald Rivallin et Jérémy Archambaud (les mécaniciens de l’équipe) et les deux matelots Kévin Fouquet et Théo Rivallin de nous avoir accueilli une journée en mer pour nous faire partager avec passion leur métier et leur amour pour le petit poisson bleu.